Description
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– Je te laisse ce monde
– Le miroir aux alouettes
– Dans le formol au muséum
– 15h40
– Les malveillants
– Quand la bise fut venue
– L’azur
– Saleté de nuit
– Festin ultime
– )
10,00€
ALBUM LAZULI 2012
MP3 – 320 kbps
– (
– Je te laisse ce monde
– Le miroir aux alouettes
– Dans le formol au muséum
– 15h40
– Les malveillants
– Quand la bise fut venue
– L’azur
– Saleté de nuit
– Festin ultime
– )
https://www.terrorverlag.com/rezensionen/lazuli/4603-battements/ –
Die südfranzösischen Underground-Ikonen LAZULI beehren uns heuer mit ihrem mittlerweile bereits fünften Studioalbum, kryptisch betitelt mit „4603 Battements“. Das Rundstück kommt im schicken Digipak mit sämtlichen Texten und hübschen Fotos im Booklet. Musikalisch gibt es, nach einigen zwiespältig aufgenommenen Seltsamkeiten auf dem Vorgänger, einmal mehr hoch kompetenten und tendenziell introvertierten modernen Progressive Rock auf die Ohren. Wobei die Bezeichnung „Rock“ an dieser Stelle definitiv – wie so oft – unzureichend ist. Eine Band wie LAZULI bietet ihren Hörern einfach zu viele unterschiedliche, und zum Teil eben auch stilfremde Facetten, um unter diesem Banner mit zig anderen vermeintlichen Genre-Genossen in einen Topf geworfen zu werden.
Das fängt schon mit der Instrumentierung an, die neben solch Absonderlichkeiten wie Waldhorn und Marimba auch die Léode beinhaltet, ein nicht nur selbst gebautes, sondern auch selbst entwickeltes, heulendes Etwas, das entfernt an den Chapman Stick erinnert. Letztgenannte und der sehr charismatische und unter die Haut gehende Gesang fungieren als die prägnantesten Transporteure dieses anscheinend irgendwie landestypischen Weltschmerzes auf dem knapp 50-minütigen Opus. Woher dieser Weltschmerz, diese Gänsehaut-verdächtige Melancholie unserer südwestlichen Nachbarn rührt? Das sollte man wohl zum Beispiel die Kollegen von NOIR DESIR fragen, oder auch die Herren von CLOVER SEEDS, an die LAZULI auf „4603 Battements“ streckenweise positiv erinnern. Dieser Vergleich – sofern man LAZULI überhaupt irgendwelchen Referenzen zuordnen kann – basiert vor allem auf den eingängigen, stets durchdachten und angenehm unaufdringlich inszenierten Melodien, die beide Bands auszeichnen, und die auch im vorliegenden Fall auf ihre Weise einzigartig und in ihrer leidenschaftlichen Melancholie regelrecht mitreißend sind. „Kleinigkeiten“ wie die intelligenten und absolut stimmigen Arrangements oder der Reichtum an jazzigen, verspielten oder auch elektronisch pluckernden, zusätzlichen Spannungsmomenten sind zwar durchaus bemerkenswert, bleiben aber unter den genannten, emotionalen Umständen eine Randnotiz. Und dass beispielsweise das leicht arabisch anmutende „Le Miroir Aux Alouettes“ plötzlich die Ästhetik eines PETER GABRIEL zu „Digging In The Dirt“-Zeiten versprüht, verwundert dann auch nicht mehr.
LAZULI sind edel, fein und elegant wie die französische Küche. Leichtfüßig, fast schwebend, gleiten sie durch verschiedene Stimmungsfelder, bleiben dabei aber trotzdem immer durchaus erdverbunden und mit beiden Beinen tief im Rock verwurzelt. Formidablé!! Anspieltipps: der Opener „Je Te Laisse Ce Monde“, das faszinierende „L’azur“ oder der abschließende, ultimative Chanson „Festin Ultime“.
https://alias.erdorin.org/lazuli-4603-battements/ –
Quand je vous disais qu’il y avait du lourd dans mon pipe-line musical, ce n’était pas juste du bête teasing à deux balles. Parce que oui, pour moi, Lazuli, c’est du lourd ! Il a fallu moins de cinq ans pour que cette formation française devienne un incontournable du rock progressif et ces 4603 battements en sont autant de preuves incontestables.
Déjà, la précédente Réponse incongrue à l’inéluctable avait plutôt frappé fort dans le genre : on sentait que Lazuli avait le potentiel de devenir autre chose qu’un énième clone d’Ange, le grand-père de toutes les formations progressives de l’hexagone. Et puis il y a eu le fracture, le départ de toute la section rythmique du groupe et le doute.
Doute que cet album balaye. On va faire simple : il suffit d’écouter le premier morceau, « Je te laisse ce monde », pour savoir qu’on va avoir droit à du grand Lazuli. Et le morceau suivant, « Le miroir aux alouettes », avec des faux airs de « On nous ment comme on respire », avec son pont moyen-oriental ultra-puissant, ne fait rien pour contredire cette impression.
Et tout l’album est à l’avenant, même s’il faut quand même être honnête et dire qu’entre les deux précédents, « Dans le formol au muséum » qui leur fait suite et le sombre et puissant « Les Malveillantes », l’album commence beaucoup plus fort qu’il ne finit. Les autres morceaux sont tout aussi bien, mais moins puissants, ce qui donne une impression globale de déséquilibre. Mention spéciale à « Festin ultime », qui arrive à parler d’amour et de mort sans sonner comme un émogoth de treize ans.
Rythmé par le tic-tac qui trouve son écho dans la chanson « 15 h 40 » et aux battements de cœur finaux, 4603 battements consacre une alchimie musicale et textuelle, celle d’une voix – Dominique Leonetti, impérial –, de textes superbes et d’une musique qui mêle un rock progressif extraverti, puissant quand nécessaire (mais jamais lourd) teinté d’influences orientales et où s’exprime pleinement l’incroyable sonorité de la Léode de Claude Leonetti.
Hormis le problème d’équilibre précédemment mentionné, il manque peut-être à 4603 battements le grand-œuvre que constituait « La belle noirceur » sur Réponse incongrue à l’inéluctable, mais pris dans son ensemble, c’est tout de même un album qui lui est supérieur – le meilleur de Lazuli à ce jour.
Si vous avez l’occasion de voir ce groupe en concert, n’hésitez pas : déjà qu’ils arrivaient à transcender leurs anciens morceaux, à mon avis, avec cet album, ils vont juste tout casser. En attendez, écoutez-le, achetez-le, parlez-en autour de vous : Lazuli, c’est ce que le rock français devrait être
https://rateyourmusic.com/release/album/lazuli/_4603_battements_/ –
Le LP le plus abouti de nos amis Gardois.
On ne s’en lasse pas et, mieux que ça, comme à la plus grande époque des Maitres des 70’s, ont ingère une belle cure de jouvence à chaque écoute.
Ce qui transpire le plus ? Leur sincérité !
C’est aujourd’hui suffisamment rare pour être souligné.
Moi je considère que LAZULI et surement LE groupe que la France attendait depuis longtemps !
Pour les incrédules, allez au moins une fois à leur concert ! On n’en sort jamais intact et l’atterrissage est très long !
https://www.musicwaves.fr/frmReview.aspx?ID=6968&REF=LAZULI_4603-Battements –
Coup de tonnerre dans la galaxie gardoise : quelques temps après la sortie de Réponse Incongrue …, album de la confirmation pour ce groupe si singulier, voilà que Lazuli nous joue un remake de And Then They Were Three : la moitié de la bande met les voiles, laissant les frères Léonetti avec Gédéric Byar comme seul partenaire. “Triotude” heureusement de courte durée, puisque deux nouveaux compagnons rejoignent rapidement le groupe, pour occuper l’espace laissé vacant. Néanmoins, la comparaison entre les sortants et les nouveaux entrants pouvait laisser craindre une relative normalisation du son du groupe, avec le retour à des instruments plus conformistes.
Passée la parenthèse qui ouvre (4603 battements), les doutes s’estompent très rapidement à l’écoute du premier coup de poing apporté par Je te Laisse ce Monde, titre qui balance les neurones de l’auditeur d’un hémisphère à l’autre. La rythmique est toujours aussi singulière et, bien que des claviers soient venus remplacer le Stick Chapman, la sonorité générale du groupe n’a que peu changé. Le tout est comme d’habitude mené par la voix haut perchée de Dominique Léonetti, et ces 5 premières minutes augurent d’ores et déjà d’une nouvelle pépite.
La suite de l’album va confirmer ces premières impressions, en enchaînant des titres tous plus solides les uns que les autres, avec une cohérence qui manquait parfois sur l’oeuvre précédente. Les textes sont tour à tour percutants puis poétiques, avec une finesse d’écriture dont beaucoup pourraient s’inspirer, pour des compositions qui installent chacune leur propre ambiance. Lazuli a pris depuis longtemps le parti-pris d’un anti-conformisme rock, utilisant une instrumentation peu habituelle, notamment du côté rythmique avec moult percussions et toujours ces jeux de marimbas qui amènent de la légèreté là où d’autres assèneraient de la lourdeur (Le Miroir aux Alouettes), ce qui n’empêche pas le groupe d’appuyer sur les pédales quand il le faut (Les Malveillants). La présence de claviers, et notamment de parties de piano contribue également à rafraîchir quelque peu les sonorités habituelles du groupe.
Toujours aucun signe de la Léode depuis le début de cette chronique, instrument qui donne cette couleur unique à la musique de Lazuli ? Eh bien comme à l’habitude, Claude Léonetti régale son monde avec ses chorus électriques aux intonations parfois orientalisantes et ses soli singuliers qui dégagent une puissance incroyable (L’Azur), d’autant plus quand ils sont soutenus par les guitares !
Après 48 (trop courtes) minutes d’apnée musicale, le voyage soudain s’arrête et il me revient à l’esprit une question qui me taraude depuis que j’ai découvert Lazuli : que faut-il faire quand on possède un tel talent pour que vienne une reconnaissance qui dépasserait le microcosme du rock progressif ? Tiens, hier soir avait lieu l’Eurovision et ses 3 heures de niaiserie que je n’ose même pas qualifier de musicale ; il n’y aurait pas un jour 5 minutes de disponible dans la lucarne pour faire connaître un tel groupe ? Allez, chiche ? En attendant cette utopie, amis lecteurs, jetez vous sur ces Battements, et parlez-en autour de vous ! Vous tenez entre les mains un des albums de l’année 2011.
https://www.progarchives.com/album.asp?id=33760 –
This year, France seems to be a hotbed of prog rock output. With French band Nemo sparking my interest with their latest album ‘Revolucion’, it is a joy to see another band from the land of cheese and revolution reaching my ears. Lazuli is a band that fits firmly into the sounds of modern prog; a band who is eager to venture forth with sounds, painting more modern sounds of music witht eh same passion and fire that the prog legends once did. ‘(4603 Battements)’ is not the first album that the band has done, but alas, it is my first experience with the band, and- to start things off- I have been greatly impressed with the sound they have here. Although bearing a resemblance to the brooding atmospheres and songwriting of other, compatriotic acts, Lazuli carves out an interesting sound with this record. What we have here is an great piece of modern prog.
A broad comparison I could make for this band’s sound would be Porcupine Tree and especially Radiohead. The largest difference between those acts and this album would likely be the fact that here, the lyrics are sung in French. It is not very common past the borders of Italy for a prog album to be sung in a language that is not English, so it is a nice change of pace to hear a different language being sung, even if I can only partially understand what is being sung. The vocals of Dominique Leonetti are very strong and richly accented, and while many English listeners may be hard pressed to enjoy his performance on a narrative level, his voice has got a great range to it, and works very well with the nuances of the French language. This album has a very modern sound for prog, meaning that I am sure I could show this music to an everyday listener and they would not see this as dated in any way; while there are tinges of psychedelia and vintage symphonic rock here, much of this is taken more as a root of influence, rather than the sound itself. Take the vaudevillian rocker ‘Dans le formol au muséum’ for example; a piece that screams the bombast of experimental Beatles albums, and the adventurous arrangements of King Crimson. when the sound emerges finally however, it comes out as something a little different than the music it draws upon.
The mood of the album is generally dark, and while the very dramatic way that Lazuli brings about this sound is executed very well, its not entirely effective the whole way through, and I cannot say I feel the music frrom start to finish. The two modes of music I am sensing on ‘(4603 Battements)’ are mysterious mellow atmosphere, and theatrical symphonic rock. As far as the former goes, it is dominated by Leonetti’s voice, where he gives his best performances on the album. For the harder rocking sections, the instruments take more of a precedent, especially when it comes to the intriguing synth and string patterns that add depth to the band’s sound. While I would not necessarily call this pop music, there does seem to be an effort here to take some greatly ambitious and theatrical deliveries and condense them into something a little more bite-sized, although the entire album (including the mellow segments) has a larger-than-life feel to it. No song here particularly stands out to give the album that classic potential, but it flows decently enough, bookended by two short instrumentals; although it could have flowed a little better, there has been visible effort here to give the album a feeling of completion.
The music here will be quick to please the eager listeners of modern prog, and while I can’t call ‘(4603 Battements)’ a truly excellent album, it is a very good album that at times hints at a possible masterpiece in the woodwork. I did find my experience with the music waned a little when the dark, brooding nature of the music finally worn thin and broke, although it is a very consistent journey. A very good album for fans of Radiohead and the darker side of Porcupine Tree.