MP3 – Le fantastique envol de Dieter Bohm

(8 customer reviews)

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ALBUM LAZULI 2020
VERSION MP3 – 320 Kbps

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Description

– Sol
– Les chansons sont des bouteilles à la mer
– Mers lacrymales
– Dieter Bohm
– Baume
– Un visage lunaire
– L’envol
– L’homme volant
– Dans les mains de Dieter

8 reviews for MP3 – Le fantastique envol de Dieter Bohm

  1. https://www.profilprog.com/lazuli-envol-dieter-bohm-review?fbclid=IwAR02TLikLABWuFHKlVdk2lsiNpMQL1BSPaQhYBxEFzSMu48bqqoYAx0bs4I

    Un prologue pour lancer « Sol », titre normal qui pourrait passer comme intro. La voix se glissant déjà admirablement parmi les notes; le ton est basique et donne le rythme pour l’homo-erectus que nous sommes, faisant dandiner de la tête. Bon point pour un crescendo comme sait le faire LAZULI avec soli de guitare de Gédéric et la Léode magique de Claude. Enchaînement avec l’acte un et deux titres dont « Les Chansons sont des bouteilles à la mer » avec ambiance cool, un peu spleen, voire mélancolique mais une ambiance à couper le souffle avec cette voix mélodieuse. Une voix tellement bien mise en place que je m’amuse à l’écouter, moi réputé n’écouter du Prog que pour les parties instrumentales. Oui vous avez déjà compris, ce disque m’envoûte et me donne envie de susurrer le refrain en concert; le solo est bien placé, assez long, bien nerveux, juste comme je l’avais souhaité secrètement et ardemment lors de ma dernière chronique sur « Saison 8 ».

    « Mers Lacrymales » accroché au dernier titre par une envolée d’avions, qui montre bien le concept pensé de l’album. Un titre qui coule comme l’eau à la mer, rapide et avec quelques circonvolutions dont un solo majeur de la part de Gédéric. Écoutez le bien. « Dieter Böhm » pour l’acte 2 lui aussi enchaîné qui commence à retracer l’histoire de cet homme fameux, quidam parmi la foule qui prend son pied en concert pour tenter de se tirer d’un mauvais pas. Titre un peu en retrait pour bien comprendre le texte avec chœurs; un peu d’ALAN PARSONS PROJECT dès l’intro et une rythmique sur les percussions assez tribales et impressionnantes remettent un coup de peps à la fin du titre où il faudra régler la radio. Écoutez et vous comprendrez. « Baume » glisse alors avec la voix splendide, fragile de Dominique, un peu de piano, de marimba et le tour est joué pour un titre d’orfèvre me rappelant par instants des titres magiques que Peter GABRIEL a pu sortir en solo, c’est dire. L’acte 3 avec un seul titre « Un Visage Lunaire » sur une guitare acoustique. On sent le titre pour se reposer un peu que nenni, une montée brusque avec Léode et synthés fait partir le titre grâce encore là à la voix crescendo de Dominique. La Léode passe alors en premier pour montrer l’étendue de ses capacités. C’est lourd, prenant, envoûtant, c’est dithyrambique, on en voudrait encore plus tellement l’explosion a été agréable. C’est tellement bon que je ne peux m’empêcher de la remettre en replay.

    L’acte 4 suit avec « L’envol » et un instrumental mi-rythmé, mi-endiablé qui permet de s’envoler quelques minutes ailleurs, dans un espace aérien et éthéré, le temps de voir arriver « L’Homme Volant ». Ça tombe bien pour le titre rappel. Titre signé LAZULI, tout y est, ambiance, sonorité, break, couplets avec paroles mises en avant. Les sons musicaux en retrait pour mieux s’exprimer lors du refrain. Ici pas de spleen, une énergie gaie, jouissive, un moment de réjouissance lorsque « Dieter se fait la belle et rejoint les guitares ». Oui je vous l’avais dit, ce groupe est quand même incroyable pour concilier instruments et voix dans un espace progressif et de façon presque parfaite. La partie solo avec synthé et Léode qui sort des notes flirtant avec des cuivres par instants, remet une couche aux possibilités du groupe. L’épilogue « Dans Les Mains De Dieter » toujours enchaîné, donc 42minutes non-stop en fait, avec une intro instrumentale limite orientale. Avec ces voix au loin, le titre vous raconte une fin heureuse de l’Histoire de Dieter qui s’est sauvé grâce à la musique. Attention ça pourrait aussi être votre histoire. Un titre fédérateur, un peu spatial et l’envolée du fameux instrument qui prend plus de place et rend le son de LAZULI unique, rejoint par la guitare stratosphérique de Gédéric. Le rappel vous laisse aller au gré des vagues de la mer. Le titre qui clôt l’album avec la voix en transe qui rappelle ses instruments pour le final orchestral, festif, jouissif et lazuliéien.

    Bon, pour ceux qui attendent ma conclusion, le concept album tant espéré est sorti, le bébé est accouché et il est très beau! LAZULI a donc fait un grand album, moins linéaire, moins répétitif, plus expressif, plus basé aussi sur la qualité des instrumentaux. On y retrouve la Léode magique et la guitare en proue sur des morceaux taillés pour la scène. Le côté progressif explose ici même et on est déjà au-delà du prog en fait. Pas de bémol ici, d’ailleurs je ne cite pas de groupes influenceurs, ça aussi c’est un signe. Attention, cousins québécois, vous allez adorer et la voix et les instruments, foi de moi.

  2. The Progressive aspect https://theprogressiveaspect.net/blog/2020/03/31/lazuli-le-fantastique-envol-de-dieter-bohm/?fbclid=IwAR1GC1ujEezv7zZTH-AAqiIm2vN56kumGXpswnlSPQwKvjPVNyPYcQ6qFp4

    It’s a concept piece split into six parts, but it remains concise and to the point. The idea arose from a concert where the band spotted a member of the audience so completely lost in the music that he seemed to be in a trance-like world of his own. I don’t know whether the name is real or fictionalised, but that person is the Dieter Böhm of the story. The album describes the musicians pouring their crafted sounds into bottles and casting them into the sea, hoping that some will fall into the hands of someone like Dieter, who will allow the songs in to make their world better, to allow the individual to fly on new-found wings. It’s a lovely idea, many of us will understand the power of such an awakening, and I think it underlines one of the things that is so special about Lazuli, their enthusiasm for making other people’s lives better with their music.

    The story’s prologue has an industrial and brooding feel to it, possibly referring to the world before the creation of the music. The sound suddenly getting more intense and bursting out as Dominique Leonetti’s majestic voice rises to its highest registers. The music swells with keys and soaring guitars in the act of creation. It’s a breathtaking opener, leading into the first part of the story where the songs are released, like messages in bottles cast into the sea. Les chansons sont des bouteilles à la mer starts with a beautiful and sparsely supported vocal, the music gradually building with stabs of piano melody breaking through. It’s stately and well-directed, the Léode solo from Claude Leonetti a confident statement of intent for what is to come. I haven’t seen a translation of the words as yet but it seems to me that Mers lacrymales might take in the treacherous and often fraught journey that these songs have to undertake to make it through to their audience. It’s an epic piece with a real edge to it, gilded by Gédéric Byar’s angular soloing.

    There’s a pause before the next Act starts, the ‘bottle’ arriving with Dieter far away, on a wave of Léode and guitar. It’s punchy and direct with a relentless drive, the breakdown and re-establishment of momentum at the end of the song underlining this. To Dieter, the song is like a balm, Baume describing that feeling in soothing tones with twinkling sounds and with a beautiful piano interlude from Romain Thorel towards the end that moves effortlessly into the dreamy tones of Un visage lunaire, the music growing in intensity, again epic in the chorus. It’s a wonderful tour de force, shot through with the unique sound of the Léode, the band’s delicate and heavier inclinations beautifully delivered as the music takes hold of Dieter’s soul.

    L’envol (‘The Flight’) opens the final act on the back of the previous track as Dieter’s feet gradually leave the ground. There’s a sense of expectation that builds into a rocking instrumental interlude, you can feel the wide-eyed excitement as the music itself starts to fly. Finally, Dieter is gracefully soaring through the air in an airy piece of almost orchestral sounds, light and breezy but packed with intent, as always delivered to perfection by Dominique. The song is now ‘In the Hands of Dieter’ and enhancing his world, as the makers had hoped would happen to someone, somewhere.

  3. Amarok Mag http://www.amarok-mag.com/musique-lazuli-le-fantastique-envol-de-dieter-bohm-2020/?fbclid=IwAR24IJxmF_ki4Zdlr5-yp7yk9fjrmePX2N8uH6VBziSD9JNF84U-umtcX6U

    l aura donc fallu attendre leur neuvième sortie studio pour que les amis de Lazuli nous reviennent avec un album concept sous les bras et pas n’importe lequel, collé à la musique et à ces mondes intérieurs qu’elle nous fait visiter à grandes enjambées poétiques. Échappée belle, Le Fantastique Envol de Diter Böhm est une invitation au(x) voyage(s) en quatre actes et neuf tableaux qui s’enchaînent, s’imbriquent et s’emboîtent dans une harmonie subtile, un sens du détail qui décore l’imaginaire.

    Réussite majeure. On ne dira jamais assez toutes les qualités du groupe originaire du Gard. Instrumentales, évidemment, avec ce son impeccable, cette production travaillée, ces envolées qui ne cherchent jamais à se la ramener, ni à ramener les choses à soi, ces variations frissonnantes, ces mélodies qui s’insinuent et s’immiscent lentement. Et c’est ici, précisément, que les plus chagrins viendront gratter ce qu’ils appelleront l’univers déjà visité du groupe et qui, pas essence, marquerait l’ouvrage d’un manque de surprises. Nuances. Lazuli c’est avant tout un son. Avec ces instruments parfois étonnants et cette fameuse Léode conçue par Claude Leonetti qui peint en grand large ce paysage sonique unique. Mais pas que ! Le chant de Dominique Leonetti transporte encore une fois sur des textes toujours inspirés alors que la guitare de Gédéric Byar raisonne, que les claviers de Romain Thorel soulignent avec douceur et que les baguettes de Vincent Barnavol libèrent les énergies.

    Depuis près de 20 ans, la formation déploie ses talents avec une légèreté prompte à nous élever très haut. Il serait facile de compter les points, de traverser chaque pièce de ce nouvel album en égrainant les titres dans toute leur excellence, d’évoquer les influences qui transpercent sans se répandre, qui se mélangent sans déborder. D’évoquer également l’édition vinyle, magnifique, le livret de 60 pages, ces photos vivantes et tous ces marqueurs d’horizons qui ajoutent à l’aventure. Non. Le Fantastique Envol de Dieter Böhm est un immense album. Il faut l’approcher, l’accrocher, l’apprivoiser et puis s’abandonner, le laisser nous prendre avec ses mots et ses notes. Et ne plus le lâcher. Au bout du voyage, une envie l’emporte : repartir à ses côtés.

  4. Amarok Mag http://www.amarok-mag.com/musique-lazuli-le-fantastique-envol-de-dieter-bohm-2020/?fbclid=IwAR24IJxmF_ki4Zdlr5-yp7yk9fjrmePX2N8uH6VBziSD9JNF84U-umtcX6U

    So it wasn’t until their ninth studio release that Lazuli‘s friends came back with a concept album under their arms and not just any concept album, stuck to the music and the inner worlds she takes us on a poetic tour. Le Fantastique Envol de Diter Böhm is an invitation to a journey(s) in four acts and nine tableaux that follow one another, intertwining and interlocking in a subtle harmony, a sense of detail that decorates the imagination.

    What a major achievement! We can never say enough about all the qualities of the french band. Instrumental skills, obviously, with this great sound and production, this music that never try to bring things back to themselves, these shivering variations, these melodies that slowly creep in and interfere. And it is here, precisely, that the most sorrowful people will come to scratch what they will call the already visited universe of the band and which would notice the work with a lack of surprises. No. It’s deeper than that! Lazuli is above all a “sound”. With the famous Léode designed by Claude Leonetti who paints this unique sonic landscape but not only… Dominique Leonetti‘s singing carries once again on lyrics always inspired while Gédéric Byar‘s guitar sounds great, Romain Thorel‘s keyboards gently underline and Vincent Barnavol‘s sticks release the energies.

    For nearly 20 years, the band has been deploying its talents with a lightness that is quick to lift us very high. It would be easy to count the points, to go through each piece of this new album, scratching the tracks in all their excellence, to evoke the influences that pierce without spilling over, that mix without overflowing. To evoke also the vinyl edition, magnificent, the 60-page booklet, these lively photos and all these markers of horizons that add to the adventure. No, it’s not. Le Fantastique Envol de Diter Böhm is a huge album. You have to get close to it, hang it up, tame it and then give in, let it take you with its words and notes. And never let it go. At the end of the journey, one desire prevails: to go back to his side.

  5. Prog Wereld https://www.progwereld.org/recensie/lazuli-le-fantastique-envol-de-dieter-bohm/?fbclid=IwAR2W4KRqguZFRT97Vg-MqVR7kENdOOiwxomprZdrCk2KtvVj3p4V_mAxSoQ (

    Wie oh wie is toch die Dieter Böhm? Is het een over het hoofd geziene luchtvaartpionier uit Duitsland? De titel van de negende cd van Lazuli doet zoiets vermoeden: “Le Fantastique Envol de Dieter Böhm”, ofwel de fantastische vlucht van deze man met Duits klinkende naam. De voorkant van het werkelijke schitterende 60 pagina’s (!) tellende boekje waarin de cd verpakt is, doet dan wel weer de nodige twijfel rijzen. Een vliegenier is gezeten op een reuzendodo, wat weer niet veel goed belooft voor de carrière van deze man. En inderdaad, deze Dieter blijkt toch simpelweg niet te bestaan! Dominique Leonetti schrijft alle muziek voor Lazuli en hij heeft een parabel bedacht. Een muzikant plant een muzieknoot op een eiland, dat uitgroeit tot een melodie en een nummer, dat als flessenpost aan de golven wordt toevertrouwd. Van kust tot kust vertaalt de muziek zo het verhaal van genoemde Dieter die opgaat in de muziek. Lazuli draagt deze cd op aan al haar trouwe fans en iedere fan kan zijn eigen naam in de titel invullen.

    Zodra Dominique Leonetti zijn fraaie tenorstem laat horen voelt het direct vertrouwd. De negende van Lazuli brengt geen revolutie teweeg. De melodie van de nummers wordt voor een belangrijk deel bepaald door de stem van deze, zeker ook op het podium zeer innemende persoonlijkheid. Soms bijna vertellend, heel zacht en gevoelig, legt hij veel emotie in zijn stem, die iets mysterieus heeft, wat nog versterkt wordt doordat hij in het Frans zingt en zijn teksten een poëtisch karakter hebben. Aan de andere kant kunnen zijn loepzuivere uithalen ook vol vuur zijn. Vaak zijn tamelijk lange passages te horen met een ook voor Lazuli kenmerkend stuwend ritme, zonder dat het echt stevig wordt. Naast de zang vormen de ritmes, met de nodige percussie, een niet te missen element in de klankkleur, naast het vaak subtiel uitgevoerde toetsenwerk.

    Sol betekent een rustig begin, met een opbouw naar een mooie gitaarsolo. Het wachten is op de léode, het door broertje Claude gebouwde instrument, dat het midden houdt tussen gitaar, viool en zingende zaag en dat natuurlijk ook een visitekaartje van Lazuli is. Op Les Chansons sont des Bouteilles à la Mer is het raak, na subtiele inleidende beschietingen mag Claude los voor een lange bloedstollende solo. Dit procedé wordt herhaald in Un Visage Lumaire, waar licht hypnotiserend toetsenspel de opmaat vormt voor de léode, die het stokje hier grommend overneemt, voor een heerlijk slot. Ingetogen is ook de start van Mers Lacrymales, waarbij het zoeken is naar de subtiele elementen in de muziek. Enkele erupties, die ook kenmerkend zijn voor dit Franse gezelschap, leiden tot een scherpe gitaarsolo van Gédéric Byar, met bijpassend toetsenwerk. Het is pure verstilling wat de klok slaat op Baume. Traag en ingetogen zingt Leonetti met niet veel meer dan pianobegeleiding. De enige rimpeling ontstaat als hij krachtiger enkele hoge uithalen doet. Het liedje voelt als balsem voor de ziel (baume betekent balsem).

    L’Envol (de vlucht) is een ritmisch instrumentaal werkje dat je in staat stelt om even het aardse bestaan te verlaten om net op tijd weer bij de pinken te zijn om de vliegende man (L’Homme Volant) te kunnen aanschouwen. Het is toetsenman Romain Thorel die hier na het inmiddels bekende fragiele vocale begin de schijnwerpers op zich weet te richten. Hij trekt zijn registers open, zijn spel is zwierig en betoverend en ondersteund door de snarenjongens, laat hij de klanken meevoeren over de golven, totdat zij na een lange tocht aanspoelen op de volgende kust. Het is al weer tijd om af te sluiten, na een dikke 40 minuten is deze lekkere koek op. Het slotstuk heeft weer een vrolijk stemmend middenstuk, dat bol staat van het betere gitaarwerk. Naar het einde doet de gitaar nog pogingen heet hoofd boven water te houden, maar langzaam maar zeker verdwijnen de klanken onverbiddelijke in de golven en is het sprookje ten einde.

    Muziek van Lazuli ondergaan is een belevenis. Mensen die de band wel eens live aan het werk hebben gezien zullen dit zeker beamen. De spelvreugde spat er vanaf.
    Het is niet wereldschokkend of sensationeel, de band is niet per se bezig nieuwe paden te ontdekken, maar goede muziek heeft dit ook niet nodig. De klasse druipt gewoon van het schijfje af, als je deze muziek op de juiste waarde weet te schatten. Met nummer negen heeft Lazuli zijn eerste concept-cd heeft afgeleverd. Wie heeft er zin om een fantastische vlucht mee te maken en zijn of haar naam in te vullen waar nu Dieter Böhm staat? Nou? Ik zou niet te lang wachten en je gewoon laten meevoeren op de soms betoverende klanken van dit Franse kwintet!

  6. Clair & Obscur http://clairetobscur.fr/lazuli-le-fantastique-envol-de-dieter-bohm/

    Neuvième album (déjà !) pour Lazuli. Le Fantastique Envol De Dieter Böhm se présente sous la forme d’un magnifique livre-disque luxueux. Ainsi, la forme imite le fond : superbe. Ce disque est dédié à tous les mélomanes passionnés qui permettent à Lazuli d’exister en produisant des œuvres raffinées toutes les deux années. Il s’agit d’un album au concept léger et malin : « Sur une île déserte, un musicien plante une note. Elle devient une mélodie, une chanson et, comme une bouteille à la mer, il la confie à l’onde. D’une rive à l’autre, le 9ème album de Lazuli conte la fantasmagorique histoire de Dieter Böhm qui s’évanouit dans le son…Une fable allégorique de Lazuli à ses auditeurs. » A travers Dieter Böhm, le groupe pense à chacun d’entre nous, sans qui leur musique ne serait pas. Reste à savoir le pourquoi du comment d’un prénom et d’un nom à consonance germanique. Est-ce pour remercier le public allemand qui a été le premier à lui assurer soutien et gloire ? Il est vrai que nul n’est prophète en son pays et que Lazuli visite davantage la Suisse, l’Allemagne et même le Royaume Uni que la France.

    La recette est éprouvée : une musique rythmiquement puissante, mélodiquement imparable, foncièrement progressive mais toujours proche d’une certaine idée de ce que doit rester une belle chanson. Ainsi, nulle démonstration de guitare stérile à la Dream Theater (Gédéric Byar est un trop bon musicien pour se risquer à de si vaines agitations) ni envolées vocales « opératiques » ridicules même si Dominique Leonetti pourrait en remontrer à beaucoup tant sa voix impeccable impose le respect et l’apaisement. Il en cuirait à qui oserait affronter la troupe sur son propre terrain. Du reste, personne ne marche sur les plates-bandes de l’équipe du sud de la France. On pensera évidemment au Peter Gabriel de la période Up (sa meilleure ?) mais on ne saurait décemment l’accuser d’avoir plagié Lazuli, qui existe pourtant depuis 1998.

    La belle tournée que la formation gardoise vit depuis le mois de février prouve que sa notoriété grandissante n’a pas encore atteint son pic. On peut souhaiter à la bande à l’abeille une carrière à la Steven Wilson en espérant que le choix courageux mais raisonnable de chanter dans la langue de Léo Ferré ne va pas trop les desservir. De toute façon, pour le moment, il s’agit plutôt des fans de Steven Wilson ou de Marillion qui adulent Lazuli, pas des amoureux de Michel Jonasz ni de Véronique Sanson. L’équipe n’a pas besoin de la France pour être visible. C’est néanmoins rageant car l’Hexagone tiendrait là le groupe le plus spécifiquement francophone depuis Ange ou Téléphone, et sans ressembler, ni à Genesis ni aux Rolling Stones, qui plus est.

    « Sol », le premier titre de ce superbe ouvrage, pose les bases de la musique lazulienne. Tout est prouvé dès les premières minutes. Si l’auditeur n’est pas subjugué par la mise en place horlogère de cette piste inaugurale, il n’aimera pas le reste. « Les Chansons Sont Des Bouteilles À La Mer » se pose comme une magnifique ballade produite avec une exigence de son que l’on retrouve malheureusement plus souvent chez les artistes anglo-saxons. « Baume » pourrait être repris par un candidat de The Voice qui aurait du goût. Il est vrai que depuis Daniel Balavoine, peu de chanteurs peuvent se targuer de posséder une tessiture si flexible.

    Le titre le plus progressif, « L’Envol », ravira les amateurs des derniers travaux de Steven Wilson ou de John Mitchell (Kino, Frost*, It Bites, Arena ou Lonely Robot). En fait, résignons-nous à accepter que Lazuli est peut-être le meilleur groupe anglais francophile, ou le meilleur groupe français qui fait de la musique anglo-saxonne chantée en français ou… Ne peut-on pas seulement louer ces musiciens ? Les remercier de nous offrir, avec régularité et générosité, des trésors musicaux atemporels, universels et destinés, tout simplement, au cœur et à l’âme ? Lazuli, comme toujours, nous offre un joyau qui vaut le détour. Trop beau pour la radio, trop honnête pour la télé. Caché mais prévu et attendu par les chercheurs d’or. Peut-être que le nouveau chant de ralliement européen, si l’épidémie du coronavirus ne met pas un terme à l’humanité, sera : « Je suis Dieter ».

  7. Whiskey Soda https://whiskey-soda.de/lazuli-fliegen-mit-dieter-boehm/107515/

    Progressive Musik, die berührt, uns auf eine Reise mitnimmt. Starke Emotionen auf der Bühne und davor. Klänge, die anders sind als bei jeder sonstigen Band. Lazuli aus Südfrankreich nehmen im Prog-Genre eine Sonderstellung ein. Eine Tour ist für April geplant, auch wenn derzeit leider noch niemand sicher sein kann, ob die Daten gehalten werden können. Wir haben im Interview nachgefragt, was die Fans erwartet.

    Bereits vier Gigs haben die französischen Progger von Lazuli auf dem weltberühmten Night Of The Prog Festival an der Loreley gespielt. Im Februar erschien das neunte Studioalbum „Le Fantastique Envol de Dieter Böhm“ , das eine „versteckte Allegorie an alle Fans“ der Band darstellen soll. Das Album handelt von einem Musiker, der allein auf einer einsamen Insel siitzt und eine einzelne Note spielt, aus der eine Melodie wird, die sich zu einem ganzen Lied entwickelt. Diese Melodie übergibt er den Wellen, und sie wird von ihnen von Küste zu Küste getragen. Es handelt aber auch von der Rezeption der Musik durch die Zuhörer und den Gefühlen,die Lazuli dabei auf und vor der Bühne auslösen.

    Lazuli wurden bereits 1998 von den Brüdern Claude und Dominque Leonetti gegründet. Das Quintett habt sich mit seiner Mischung aus Rock, Prog, Weltmusik, Ethno und französischem Chanson von so ziemlich allen anderen Bands ab. Gitarre und Keyboards treffen auf Horn und Marimba, und ganz besonders die Léode sorgt für einen unverwechselbaren Sound. Dieses optisch an einen Chapman-Stick erinnernden Instrument wurde von Claude Leonetti selbst erfunden, nachdem dieser aufgrund deines Unfalls seinen linken Arm nicht mehr benutzen kann. Der Klang verschwimmt irgendwo zwischen Geige, Gitarre und Synthesizer.

    Gesungen wird bei Lazuli immer noch in der französischen Sprache. Im April möchten die fünf Franzosen auf Tour kommen, um das neue Album live vorzustellen. Leider ist es aufgrund der derzeitigen Situation in Europa unwahrscheinlich, dass die Tour tatsächlich wie geplant stattfinden kann. Aber verschoben ist bekanntlich nicht aufgehoben! Wir haben uns im Februar mit dem Sänger und Gitarristen Dominique Leonetti über Lazuli, die Tour und Dieter Böhm gesprochen.

  8. Jester Prog https://jesterprog.wordpress.com/2020/02/29/lazuli-le-fantastique-envol-de-dieter-bohm/

    Si vous ne connaissez pas Lazuli, je ne vois que 3 possibilités:
    1. vous n’êtes pas un lecteur régulier de tout magazine ou site musical dédié au rock progressif, ni de ce blog ou de sa page facebook associée
    2. vous ne faites pas partie de mes connaissances
    3. vous êtes français

    Résumons: Lazuli est ce groupe gardois, planqué quelque part dans les Cévennes autour d’Alès, et qui, tout en vivant à l’écart des circuits de distribution et de promotion traditionnels, réussi la prouesse d’avoir une renommée internationale et d’être considéré (à juste titre) comme le haut du panier dans le monde pas si restreint que ça du rock dit progressif.
    Une présence officielle minimale sur le net (un site standard, une mini-chaîne youtube, pas de clips, de vidéos, ni de singles) le groupe s’appuie sur les magazines (papiers), sites web ou blogs musicaux spécialisés et le bouche-à-oreille pour exister.
    Mais c’est avant tout la qualité de leur univers particulier et de leurs performances scéniques qui sont à la base de leur réputation. Performances dont le niveau ne cesse de s’élever en multipliant les dates et les festivals… à l’étranger !
    Car le paradoxe est là: bien que chantant dans la langue de Molière, c’est hors de nos frontières que Lazuli casse la baraque…
    Nul n’est prophète en son pays, disait l’autre. Rien n’est plus vrai en ce qui concerne la bande à Domi Leonetti.

    Depuis plus de 20 ans, le groupe n’a cessé d’évoluer, sans pour autant remettre en cause leur ligne directrice. Le changement dans la continuité, en quelque sorte. Chaque album apporte son lot de nouveautés, de façon plus ou moins flagrante, et le tout frais dernier-né, Le Fantastique Envol de Dieter Böhm, ne déroge pas à la règle. Il est peut-être même celui dont l’évolution par rapport aux précédents est la plus forte. Et pas parce qu’il s’agit d’un concept-album; En Avant Doute et 4603 Battements sont aussi des concept-albums, si ce n’est sur la forme, du moins sur le fond. Chaque album du groupe est cohérent, linéaire et suit une trame logique. Aucun n’est juste qu’un simple empilage de morceaux mis bout à bout pour tenir dans les habituelles 45 ou 50 minutes…
    Le concept ici est de rendre hommage au public, fidèle et de plus en plus nombreux, en lui offrant une oeuvre telle une bouteille qu’on jette à la mer: l’album contient des chansons, des notes de musique et des mots, soigneusement composés, écrits et enregistrés, qui, dès lors qu’il est publié, ne devient que ce que l’auditeur décide d’en faire, l’artiste n’étant plus maître du destin de l’oeuvre qu’il a engendrée…

    Au niveau musical, l’évolution est perceptible. Si on a toujours le droit à cette base electro, qui sert de fil conducteur à la rythmique (il n’y a pas de bassiste dans le groupe), on a perdu les sonorités tribales et orientales, qui ont longtemps permis de situer la musique lazulienne dans la catégorie electro-world. Et si le rythme dominant reste ce mid-tempo si spécifique, on retrouve aussi ces fameux duels/duos léode-guitare qu’on guette et qu’on continue d’apprécier. Le piano fait une apparition remarquée, et tout d’un coup la sensibilité prend de la profondeur. On retrouve avec toujours autant de plaisir et de bonheur le chant et la voix claire de Domi, qui, pour une fois, et concept oblige, délaisse ses colères froides et ses craintes sur le monde qui l’entoure pour décliner des textes plus en rapport avec la condition de l’Artiste face à son oeuvre et à ce qu’elle devient lorsqu’elle lui échappe des mains pour aller dans celles du public. Les thèmes changent, mais Domi conserve cette magie des images à travers les mots, cette poésie à fleur de peau, cette sonorité dans le phrasé, qui vous transportent et vous ravissent. Pas étonnant que les non-francophones adhèrent à ses chansons, car l’émotion qu’elles provoquent se situe au-delà du langage.

    On soulignera aussi la qualité du livret qui accompagne le CD ou (une première !) le vinyle. Un livret (première, encore !) traduit en anglais, on comprend pourquoi.

    Si chaque album de la discographie du groupe comporte un passage, quelques titres, où l’émotion atteint un pic, ici c’est une constante de la première à la dernière note.
    Laissez tout tomber pendant un peu moins de 45 minute; asseyez-vous confortablement dans un bon canapé; enclenchez Le Fantastique Envol… dans la platine, et montez le volume de l’ampli à un niveau conséquent.

    On parle beaucoup de virus, depuis quelque temps. Avec cet album, vous serez contaminé au Lazuli à coup sûr, c’est garanti.

    Et plus rien ne pourra vous en guérir !

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