Description
Live @ l’Abeille rôde
Recorded live at l’Abeille rôde studio (FRANCE) in november 2012
A film by Ermanno Di NICOLA, Angelo DI NICOLA,
Emidio FRATTAROLI & Francesca DI GIOVANNI
– Je te laisse ce monde
– Abîme
– L’arbre
– Festin ultime (with string sextet)
– 15H40
– Dans le formol au museum
– Ouest terne
– Le miroir aux alouettes
– L’azur
– Mal de chien (with brass ensemble)
– Capitaine coeur de miel
– La valse à cent ans
– On nous ment comme on respire
– Cassiopée
– Saleté de nuit
– Les malveillants
+
Live @ Loreley & Veruno
Filmed at Loreley NOTP Festival
in the Amphitheatre of St. Goarshausen (GERMANY) on july 8th 2012
– Je te laisse ce monde
– Le miroir aux alouettes
– Les malveillants
– Film d’aurore
Filmed at 2 days Prog Festival
in Veruno (ITALY) on august 9th 2012
– 9 hands around the marimba
+
Acoustic sessions
Filmed under the tilia tree in november 2012
– Joliciel 2.0
– L’essentiel
Filmed at «l’école de musique Maurice André»
in Alès (FRANCE) on february 25th 2013
https://www.musicwaves.fr/frmReview.aspx?ID=10019&REF=LAZULI_Live–l-Abeille-rde –
Enfin le voilà ce DVD tant attendu. Nous n’avions, jusqu’à maintenant, comme témoignage live de Lazuli, que la captation faite en décembre 2008 pour la TV web “Fab Channel” de la prestation de Lazuli en première partie de Riverside Paradiso d’Amsterdam. Pour la petite histoire, il faut savoir que cet enregistrement est sorti sans que les membres du groupe soient consultés, de plus il correspond à l’époque où pointait le malaise qui allait provoquer le départ de trois des musiciens. Aujourd’hui, Domi, Claude et Ged, les trois rescapés de la formation originelle (mais aussi les membres créateurs) ne reconnaissent pas ce premier DVD comme un bon vecteur de l’image actuelle du groupe.
A l’automne 2012, Lazuli fait le point des enregistrements live récents et de bonne qualité dont ils disposent, à savoir leur prestation au festival “2 Days Prog” de Veruno (Italie), déjà parue sur le DVD dudit festival produit par les organisateurs, et une petite partie de leur set au festival “Nights Of The Prog” de la Loreley (Allemagne). Pour ce dernier concert, la totalité devait être filmée, mais c’était sans compter avec la pluie qui s’est invitée dès le quatrième titre, provoquant l’arrêt de l’enregistrement. Cette petite quantité de matériel inédit ne permettant pas de remplir un DVD, Lazuli fait le choix d’entrer en studio pour enregistrer en live des versions réinterprétées de pas moins de seize titres forts, tirés de l’ensemble de sa discographie.
L’Abeille rôde est le nom poétique, clin d’œil ‘lazulien’ aux Beatles, de leur joli studio niché dans un petit village proche d’Alès, dans le Gard. Les nouvelles versions de titres comme “Je te laisse ce monde”, “15h40” ou “Le miroir aux allouettes”, ne sont pas loin de celles de l’album “4603 battements”, c’est donc avec les compositions plus anciennes, originellement enregistrées par l’ancien line-up, que Lazuli nous fait le cadeau de nouvelles interprétations, toutes plus belles et percutantes les unes que les autres. Et cerise sur le gâteau, nos amis gardois nous offre une version agrémentée d’un sextuor à cordes du magnifique “Festin ultime”, belle à pleurer, et un “Mal de chien” revisité avec un ensemble de cuivre.
La partie live en concert du DVD se résume aux seuls quatre titres captés au festival NOTP, mais nous permet d’apprécier la puissance, la dynamique, de Lazuli sur scène. On y ressent la complicité des musiciens et leur communion avec le public. Ce public, majoritairement non francophone, redouble de ferveur même lorsque la pluie devient de plus en plus violente pendant le dernier titre enregistré : “Film d’Aurore”. Le bonus de cette partie du DVD est le final à neuf mains sur le marimba devenu incontournable, dans sa version améliorée du “2 Days Prog” de Veruno.
Enfin, pour finir en beauté, Lazuli nous sert une version acoustique de “L’essentiel” et surtout de “Joliciel 2.0”, un titre inédit qui ressemble au premier abord à une bluette, sorte de clin d’œil au folk-rock country des 70’s (tenues vestimentaires comprises) avec banjo, pedal steel guitar, grelots et tambourin. Mais cette petite ritournelle, enregistrée en plein air, est ‘lazulienne’ en diable, les mots que Domi y a posés, sont loin d’être naïfs. Une dernière piste nous permet de retrouver (ou découvrir) l’immense talent de Romain qui laisse libre cours à son inspiration pour improviser au grand piano autour du thème de “La valse à cent ans”.
Le générique final, listant les intervenants et remerciant tous les personnes ayant contribué au contenu de ce DVD, est émaillé, tel un bêtisier, de petites séquences qui témoignent de la bonne humeur et de l’humour complice qui lient les cinq ‘lazuliens’. Ceci m’amène à ma conclusion : Lazuli n’est pas seulement un groupe produisant une musique aussi riche que belle, écrin magnifique pour des textes aussi poétiques qu’intelligents, mais c’est surtout cinq personnalités qui vivent en osmose avec leur public. Ce DVD démontre, s’il en était besoin, la générosité d’un groupe vraiment à part dans le monde du rock progressif francophone. Procurez-vous sans tarder ce magnifique cadeau et ne loupez pas leur prochaine prestation scénique. Avec Lazuli, le bonheur est toujours au rendez-vous.
http://clairetobscur.fr/lazuli-live-l-abeille-rode-interview/ –
Gédéric Byar [guitariste], Vincent Barnavol [batteur,percussions], Romain Thorel [clavier], Claude Leonetti [léode], Dominique Leonetti [chanteur,guitariste]
Le 9 mai dernier Lazuli sortait son deuxième DVD, un set enregistré en studio à l’Abeille Rôde.
Le groupe y joue son dernier album et quelques titres de son ancien répertoire devant les caméras, dans une pièce aux murs en pierre nus, sans public, sans fioritures.
C’est une manière assez étonnante de présenter sa musique que choisit Lazuli mais elle est efficace. Le son est d’excellente qualité, l’image magnifique, filmée par de nombreuses caméras bien placées. Le groupe joue la scène comme s’il y avait un public, bref comme un live sans les inconvénients du live.
En plus de nous offrir une belle image et un excellent son, le groupe nous joue des morceaux revisités, avec un orchestre de chambre et un ensemble de cuivres.
La seconde partie du DVD contient quelques morceaux du live de Lazuli au festival de la Loreley en 2012. Le groupe joue en plein jour, avec un temps propice aux averses, d’ailleurs le set se finira sur une belle douche, bref pas des conditions idéales pour jouer. Le son est de bon niveau, par contre l’image, elle, est assez décevante, on ne profite pas des éclairages fatalement, la scène semble soudain immense pour le groupe, mais cet enregistrement, permettra à ceux qui n’auraient jamais vu Lazuli sur scène, de découvrir la qualité de leur musique en live.
Cette seconde partie s’achève sur le traditionnel jeu à cinq sur le Xylophone, un classique de fin de concert du groupe, filmé lui au festival de Veruno.
La troisième et dernière partie est constituée de trois titres. Deux morceaux acoustiques, filmés en plein air, un vrai set acoustique bucolique, assez excellent il faut bien le reconnaître, surtout lorsque Dominique fait osciller sur ukulele en fin de titre.
Et le troisième alors ? Il s’agit de Romain en solo sur un piano à queue dans une chapelle, des variations sur la Valse à Mille Temps.
Il ne faut pas manquer le générique de fin, car si le DVD est sérieux presque de bout en bout, dans le générique final vous découvrirez des petits pétages de plombs bien drôles. Motore !
Un excellent DVD de belle facture même si le live de la Loreley est un peu en dessous, à ne manquer sous aucun prétexte.
http://clairetobscur.fr/lazuli-live-l-abeille-rode-interview/ –
Voici donc la toute dernière production de Lazuli, tel un précieux trésor, protégée d’un digipak sous la forme d’une icône triptyque d’un plus bel effet, avec la meilleure des attentions, tel un écrin de luxe renfermant un lapis-lazuli. Un coup d’œil sur le line-up… Même stabilité que celui de leur précédent album de 2011 : « 4603 Battements ». Le DVD nous livre ses premières images : le menu introductif n’apparaît qu’après une animation soignée, toute en ombre profilée de chaque membre alvéolé et évoluant lentement en 2D, évoquant quelque bas-relief sculpté de l’empire perse achéménide. Trois options s’offrent à nous, en patientant avec un motif musical ambiançant l’atmosphère. Commençons par la pièce de choix : la prestation live dans les studios de l’Abeille rôde. Après un générique sommaire, genre « Nous allons les voir. Pour eux, tout a commencé par une journée lumineuse, le long d’une route solitaire de campagne, alors qu’ils cherchaient à se rendre en un lieu qu’ils trouvèrent« , déjà les premiers impacts d’un regard neuf. Et cet inventaire à la Prévert : trois barbus, un instrument étrange (Chapman Stick ? Tony Levin ? Non, les doigts glissent dessus ! Continuum Haken ? Jordan Rudess ? Du tout !), un claviériste qui montre son jeu (Derek Sherinian ? Non plus !), un chanteur qui « chante », avec une tessiture haute et claire, surprenante (Non, pas Jon Anderson !), un chant en français, aux mots choisis, fluides, qui sonnent, un batteur comme celui de… (Gavin Harrison ? Non ! Mais on peut se le demander…), zéro bassiste (Ray Manzarek ? Du tout ! Mais pas loin dans l’idée, le claviériste s’occupant avec sa main gauche de la ligne de basse !), un marimba MIDIfié, un cor d’harmonie, la lutherie si particulière d’une Parker, des tenues sombres contrastant avec la musique colorée, pas de raton laveur, mais un chien. Vous l’avez compris. Lazuli soigne son image : impact visuel garanti. Ajoutez à cela, un sextuor à cordes, un ensemble de treize cuivres, une complicité, une décontraction : tout le décor est donc en place pour vibrer sous leur production sonore.
Justement, que nous proposent-ils ? Pas un nouveau studio. Ni un live en public. Ni un concert filmé. Ni une compilation. Non, rien de tout cela. Ou plutôt, si… C’est un peu de tout cela. Disons : un concert filmé, live, sans public, en studio, composé d’une compilation de titres. En voilà un concept ! Un éventail live, un concert off, en prise directe, hormis uniquement pour les deux formations cordes et cuivres sollicitées chacune pour un seul morceau différent, où l’overdubbing a été nécessaire, sûrement pour une meilleure gestion de l’espace. Donc, un studio live, mais pas « unplugged ». Énorme avantage : en plus de l’impact visuel cité plus haut, le confort sonore idéal pour apprécier toute la prestation que le combo veut bien nous proposer, nous exposer.
Le set ouvre par « Je Te Laisse Ce Monde », hymne d’ouverture dorénavant « classique », sonnant comme une évidence, incontournable, à l’impact immédiat, irrémédiablement accrocheur. Quoi de mieux, après un excellent premier titre, que d’enchaîner sur un second morceau de la même teneur : « Abîme », également titre d’ouverture de leur avant-dernier opus « Réponse incongrue à l’inéluctable » en 2009. J’évoquais Gavin Harrison pour les jeux de Vincent Barnavol (Drums, Percussion, Marimba/Vibraphone MIDI, Backing Vocals) ?… Bien évidemment ! Comment ne pas y déceler un riff introductif à la Porcupine Tree, le morceau dans son intégralité allant de pair ?
Oui, beaucoup de décontraction dans la prestation, mais aussi quelle exécution d’une redoutable efficacité ! Avec ce line-up actuel, Lazuli a tout pour dorénavant avoir le vent en poupe, et tenir la barre en la plaçant très haut. C’est très certainement ce qui peut se produire de mieux depuis ces dernières années dans le domaine musical venant de notre territoire hexagonal. Et ce n’est pas le chant en français de Dominique Léonetti (Lead Vocals, Electric & 12-String Guitars, Author & Composer) qui fera obstacle à l’éclatement des frontières, bien au contraire. La musique du combo se place déjà dans un registre d’ordre universel.
Transition sur le son du cor d’harmonie en notes proche-orientales jouées par Romain Thorel (Keyboards, Left-handed Bass Line, French Horn, Backing vocals, Strings & Brass Music Director) pour introduire » L’arbre », autre « classique ». Le groupe nous sort le grand jeu. Beaucoup de subtilité au croisement des genres avec une incartade musicale dans la culture celtique : titre aux multiples facettes, voire même dans une veine rock musclé, pour un retour final plus world music inspirée. Apport d’une section de cordes en sextuor sous la direction de Romain en plan-séquence, Vincent au marimba pour installer une atmosphère ténue et particulière fixant « Festin ultime », et prenant toute sa consistance par le magnifique solo de Claude Léonetti (Léode, Backing Vocals) à la Léode. S’enchaîne une petite comptine débutant « 15h40 », réglé comme un mécanisme d’horloge justement, titre évoluant autour d’un jeu d’harmonie vocale. Puis place au pêchu « Dans le formol au muséum » qui envoie le bois, bois dans lequel ils enfoncent le clou, bois dans lequel sont faits les meilleurs crus. Et Gédéric Byar (Electric Guitar) de nous pourfendre d’un solo habitant l’ensemble en un son plus lourd.
Place aux lents motifs mélodiques américains pour un « Ouest terne » tout empreint de nostalgie. Ah ! « Le Miroir Aux Alouettes » ! Autre grand « classique » dorénavant. Avec cette ambiance à la Benoît Moerlen, le son du marimba de Vincent y étant pour beaucoup. C’est également un morceau brisant à nouveau les frontières culturelles, aux rythmiques arabisantes, incitant à la danse, Romain en batteur occasionnel, il ne manque plus que les youyous, d’ailleurs fortement suggérés par la combinaison Léode/guitare. Petite fausse fin pour un final tout en percussion. Transition sur « L’azur », titre au son lourd et pesant, tel les plans de Steven Wilson, évoluant vers une structure plus heavy.
Mise en place de l’ensemble de cuivres sur « Mal De Chien » aux airs d’un cirque baroque sorti d’un mélodrame pathétique fellinien. Puis « Capitaine Cœur De Miel », dans sa deuxième partie ! On sent comme un lien particulier, voire privilégié entre ces deux groupes, déjà en cette soirée du 7 juin 2007 où Lazuli assura la première partie d’Ange. Superbe cover que Lazuli s’accapare, en le faisant exploser par sa relecture. Choix d’autant plus marquant que ce titre est issu d’un album si particulier dans la discographie d’Ange, dans une période où le genre dramatico-théâtral progressif, voire progressif tout court, faillit être moribond, enseveli sous la vague déferlante et dévastatrice à la crête hirsute « nofuturesque » au masochisme feint. On reste coi face à cette interprétation habitée. On en reste ravi, aux anges. D’ailleurs le groupe a cette délicatesse d’enchaîner sur « La Valse A Cent Ans », plus intime, plus subtile.
Toujours un parcours sans faute dans le choix de cette exposition de leur répertoire, où les titres suivants se succèdent sans déroger à l’aspect captivant de cet éventail, formant un tout. Enfin, et pas des moindres, conclusion sur cet autre hymne à l’intro évoquant « Darkness » de Peter Gabriel, culminant par son caractère définitivement idéal pour clore un concert tout en apothéose : « Les Malveillants ». Ce morceau prend d’autant plus toutes ses dimensions en étant joué live, avec cette longue coda à la « Würm » sur « Starship Trooper » de Yes, construite pour perdurer jusqu’à l’infini.
Durant le générique de fin qu’on laisse défiler jusqu’au bout comme après la projection du film fétiche vu une centaine de fois, on reste immobile et silencieux, parce qu’on vient d’assister à un événement d’exception, privilégié, avec un groupe qui s’est invité dans notre salon, en nous livrant tout ce qu’il a de meilleur en lui. Plus d’une heure et demi avec « 4603 battements » qui nous est servi, à un titre près, dans son intégralité, embelli par des pièces de choix plus anciennes.
Retour au menu « trois options ». Avant d’enchaîner avec les cadeaux bonus, je nous invite à relire ce qui précède, parce que j’ai à nouveau cliqué sur le « Live @ l’Abeille Rôde »…
92 minutes et 7 secondes plus tard, de retour au menu « trois options ».
1er cadeau bonus : le groupe avait répondu présent à l’invitation de jouer à la 7e édition du festival allemand « Nuit du Prog » à l’amphithéâtre à ciel ouvert sur la Loreley, proche de Saint-Goarshausen, magnifique promontoire aérien dominant un léger cingle du Rhin aux mille légendes populaires. En cette journée du 8 juillet 2012, le groupe avait livré une prestation dont près d’une demi-heure nous est restituée ici, en quatre titres, dont « Film d’Aurore » de l’album de 2007 : « En Avant Doute… ».
2e cadeau bonus : en fait, il s’agit d’un 5e titre qui enchaîne après le concert à la Loreley. C’est même un double cadeau que le groupe nous fait avec ce rappel où les cinq membres se retrouvent autour du marimba de Vincent pour nous jouer une amusette justement nommée « 9 hands around the marimba » avec un petit clin d’œil apprécié du public en pont central du thème de « Somebody That I Used To Know » de Gotye, séquence extraite du festival des « 2 Jours de Prog » au square de la musique de Veruno.
3e cadeau bonus : 2 titres « Débranchés Sous Le Tilleul ». Le 1er est un inédit, « Joliciel 2.0 » sentant bon la campagne, suivi d’une version acoustique de « L’essentiel », closant en 2009 l’album « Réponse Incongrue A l’Inéluctable ».
4e cadeau bonus : un solo au piano de Romain enregistré le 25 février 2013 à l’École de Musique Maurice André d’Alès sous la forme d’une improvisation sur le thème de « La Valse A Cent Ans ».
Ce magnifique DVD d’un groupe dorénavant majeur, au succès grandissant, mérite toute votre attention et que vous vous y attardiez. Dans l’attente de les (re)voir prochainement sur scène, ces plus de 2h20 vous permette de patienter, tout en restant en leur compagnie. Lazuli fait partie de ces formations dont la qualité rime avec constance, apparition avec renouvellement, dont on suit l’actualité par défaut, dont on est preneur de toute proposition qu’ils peuvent nous faire. Si, de plus, l’idée d’une rencontre entre Porcupine Tree et Peter Gabriel sur les chemins de traverse d’une musique du monde d’origine folklorique et d’inspiration traditionnelle vous interpelle, vous savez ce qu’il vous reste à faire.